Missionnaire à Tahiti

Voilà un mois que je suis entrée au M. T. C. de Provo !

Je m'étais donc fixé l'objectif de mieux travailler, d'être plus efficace. Et je dois dire que notre Père céleste m'a bien aidée parce que je me décourage vite. 

Aujourd'hui, soirée familiale avec le district français auquel je suis affiliée. A la fin nous avons fait une série de photos qui sont précieuses à mes yeux. 

Voici donc mon district, les missionnaires les plus gentils qui soient. Ma nouvelle compagne, Soeur CHIPMAN est adorable. Nous avons tenu tout à l'heure notre "Companion inventory" (c'est une mise au point de ce que nous sommes et pouvons améliorer) et c'était formidable. Elle est gentille, aimable, serviable, souriante, et elle m'aide beaucoup.  

Jeudi dernier lors de notre réunion de Branche, Elder GRAHAM notre Président a parlé de l'obéissance aux règles missionnaires, et il a dû gronder sévèrement certains missionnaires qui manquaient d'obéissance déjà dans le MTC. Nous quatre, dans notre chambrée, nous nous sommes un peu senties coupables parce que nous ne respectons pas vraiment nos horaires de coucher, qui est de 22h30, ce qui fait que nous ne sommes pas très en forme le matin. Alors depuis jeudi nous essayons de nous coucher à l'heure, ce qui fait que je n'ai plus vraiment le temps d'écrire dans mon journal.

Je suis contente aussi parce que je parle un peu en tahitien, et Elder Wilson mon coéquipier d'étude, nous commençons à converser en tahitien et cela est bien pour notre progression. J'ai un compagnon d'étude, et non pas une compagne, parce que je suis la seule soeur missionnaire à partir à Tahiti pour l'instant.

Donc nous sommes compagnons pour toute la journée, jusqu'à ce que nos équipes respectives nous récupèrent à l'heure des repas, et du coucher. Nous nous entendons bien heureusement !

Puisque nous sommes un dimanche de témoignage, j'aimerais prendre le temps d'écrire ce que je ressens. Je sais au plus profondément de mon coeur que l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des derniers jours est l'église de Dieu sur la terre. Si je n'avais pas cette certitude, je ne serais pas là à tenter d'apprendre une langue tellement difficile, et je n'aurais pas arrêter mes études pour servir. J'aime mon église, et j'aime mon Sauveur, et je voudrais qu'Il soit fier de moi et se réjouisse de mon travail en mission, et qu'Il bénisse bien ma famille.  J'ai le désir de donner le meilleur de moi-même pour le servir, et aussi pour être heureuse en mission.