Missionnaire à Tahiti

Missionnaire à Tahiti

06 août 1980

Je reviens en 2013. A l'époque lorsque les missionnaires partaient en mission, ils devaient apprendre par coeur un livre entier de discussions. Elles portaient des lettres.  A présent vous avez "Prêcher mon évangile", à notre époque tout était dirigé dans l'étude et nous devions tout savoir sur le bout des doigts. Alors pour moi tout savoir en français, pas de souci, mais tout savoir en tahitien, cela a été le parcours du combattant. Mais j'ai été persévérante. Je n'ai pas eu un grand succès avec la langue tahitienne, et les discussions, mais j'avais un grand désir de  servir, et j'ai trouvé le moyen de le faire.

 

Bon vous verrez la suite dans mes écrits.

 

Donc retour au M. T. C. et à mes galères d'apprentissage d'une langue tellement jolie, mais dont mon cerveau ne pouvait retenir un mot.... 

 

Aujourd'hui j'ai pu présenter ma discussion G, non glorieusement, mais elle est passée. Je me suis levée à 5h00 du matin et c'est un grand sacrifice pour moi, j'ai révisé une fois de plus. Et bon voilà je l'ai récitée à mon instructeur, et elle a été validée ! Il était temps. Elder WILSON est bien en avance par rapport à moi.

 

Ce matin nous avons regardé un film qui montrait un homme très diminué physiquement qui debout devait mesurer la taille d'un enfant de deux ans, infirme, mal voyant,  âgé. Afin de se déplacer, il avait une petite voiture rouge, faite à sa mesure, et qu'il faisait avancer avec ses pieds. Il gagnait sa vie en vendant des crayons dans la rue. La morale que nous devions retirer de ce film, était la compassion que nous devions avoir pour autrui, la charité. Savoir se mettre à la place d'une personne qui souffre, afin de mieux la comprendre.

 

J'avoue que ce film a crée des émotions en moi. Cet homme avait une grande beauté intérieure. Il a dit qu'il se sentait heureux malgré ses handicaps ! Ben cela m'a donné une leçon de vie. Je suis jeune, je ne comprends pas tout,  si quelqu'un, dans le champ de la mission,  me posait une question sur l'injustice de la vie, quelles seraient mes réponses.  

 

Quand je pense qu'il m'arrive de me plaindre pour des petits bobos. Combien je suis bénie de pouvoir marcher, et de ne pas avoir de handicaps dans ma jeunesse. Cet homme dans le film a dit "j'aime la vie".  Alors que son apparence fait pitié, il vient là nous donner une leçon par son amour de la vie et de son Sauveur.  En le regardant, j'ai pensé à toutes mes bénédictions, et j'ai loué le Seigneur pour cela

 



21/07/2013
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